Je ne me suis pas ennuyé à table.
2025 a été, pour moi, une année mouvementée.
D’abord, j’ai quitté mon job de rêve, puis j’ai vu mon club préféré devenir champion (alors que personne ne s’y attendait). Je me suis reposé, je suis allé garder des vaches, et j’ai même gravi une montagne dans les Pyrénées. J’ai commencé à bosser pour des magazines qui me faisaient rêver, et j’ai encore mangé plein de trucs.
Voici, donc, mon petit bilan culinaire annuel.
Le Café Les Deux Gares, comme chaque année, et Le Dauphin, seul ou accompagné. Des dîners chez Casa Pregonda impossibles à compter, et d’autres, impossibles à raconter, dans le sous-sol de Montezuma Café. Rori pour une part de pizza à avaler sur le guidon de mon vélo, Le Baratin, midi et soir, Özlem et IBO n’importe quand, Lissit à chaque coup de mou, Ravioli Nord-Est à chaque coup de froid. Le comptoir de Déviant juste avant que le soleil ne se couche, et Antoine Omnivore, dès que je retournais dans le Sud-Ouest.
Le thon/stracciatella de Zac Gannat, le rouget/harissa de Guillaume Sanchez, le ris de veau de Léo Dauvergne. La tomate-tomate-tomate de Romain Meder, les dernières pommes dauphines du feu Cadoret, la seiche de Christophe Pelé avant qu’il ne quitte Le Clarence, la presque-soupe au pistou d’Ella Aflalo, les haricots verts de Dandelion et ceux de Fargeot.
À Marseille : la soupe de riz de Thomas Salent (photo ci-dessous), le cordon-bleu de céleri de Suffren et la tortilla de Prosper. À Montréal : le croque-pétoncle de Marc-Olivier Frappier et Jessica Noël chez Mon Lapin. Ailleurs : les moules de Tom Meyer (Èze), le thon-rossini de Antoine Labroche (Montauban) et la tête cheloue de Alchemist (Copenhague).
MON PROJET (SECRET) | C’est quoi le plat qui vous a le plus marqué ? Celui que vous garderez en mémoire pour toujours ? On a imaginé une série d’animation, avec mon ami de toujours Léo Demeslay, où l’on donne vie, en dessin animé, au plat qui a chamboulé un moment de votre vie. Ça s’appelle miam.mp4, et c’est à suivre ici.
Ceux qui ont fait 2025 et qui, selon mon petit radar, feront 2026. En vrac : Thomas Salent, Alexis Bijaoui, Thomas Assioma (Poissonnerie Kennedy), Megan Moore (Bonnies), Julie Della Faille (Recoin), Leonardo Righini (Le Chateaubriand), Claire Grumellon (Lissit), Clément Satgé (Montezuma), Jack Bosco (Le Canard Sauvage), Noah Howell (Magnolia), Geoffrey Belin (Paulownia), Laurène De Souza (ex-La Relève), Toms Berzins (Le Grand Bain), Satria Vue (Ventre), Nazareno Mayol Curti (Eme) ou encore Sam Schwarz (ex-Soces).
En haut de ma to-do : L’Arpaon, L’Amarante, Coyote, Joie, Bouyon, Le Pigeon Noir (Bruxelles), Bloesem (Anvers), Da Lucio (Rimini), Kiln (Londres), Tetro (Marseille), Café Belardi et Pluviose (Saint-Jean-de-Luz).
NB : liste non-exhaustive.
Commencer l’année avec un rodéo-de-comptoir de Zac Gannat à Déviant et la finir avec un dîner au Chateaubriand. Un repas face à la mer chez Tuba avec le soleil qui se couche, un autre sous les lustres du Meurice. Un dîner chez Plénitude, chez Eme, et un long déjeuner à L’Astrance. Partir à Montréal, manger trois fois d’affilée chez Mon Lapin, puis voir Danny Smiles cuisiner avec l’équipe de Santo Palato (Rome). Les poissons de chez Kødbyens Fiskebar (Copenhague), une salade verte zinzin chez Elizaberriko Etxeberria (Hasparren), la magie de Romain Meder chez Prévelle, les pirouettes de Lissit et mon premier tête-à-tête avec le chef Clément Satgé dans le sous-sol de Montezuma Café.
Merci à tous et toutes.
À l’année prochaine.
→ Mon Instagram où je montre ce que je mange.
→ Ma carte Mapstr où je dévoile là où je mange.
→ Mon Instagram (secret) où je fais de la peinture.
→ Mon (autre) identité où j’infiltre des supermarchés.
→ Mon Tumblr qui prouve que je suis un vieux d’Internet.